Lady Helen – Tome 3 : L’ombre des mauvais jours – Alison Goodman

Analyse | Lady Helen – Tome 3 : L’ombre des mauvais jours (Alison Goodman)

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Avis | Lady Helen – Tome 3 : L’ombre des mauvais jours (Alison Goodman)

La fin de la magnifique trilogie de Lady Helen est addictive grâce à l’action, le suspense et les rebondissements qui nous font vivre une aventure fantastique inoubliable. 

En quelques mots

Acculé, Lady Helen doit préparer son mariage avec le Duc de Selburn, tout en menant à bien sa mission de Vigilante Suprême. Chose qui ne lui sera pas facile, tiraillé entre les sentiments, le lien fort qui la lie avec Carlston et ses obligations.

A la recherche d’un abuseur suprême, le récit annonce une aventure remplie d’action, surprises, trahisons et passion.  Elle devra tout dépasser pour sauver le monde. 

Encore plus addictive

Tout dans la continuité de la saga Lady Helen, ce troisième et dernier tome est magnifique. Dans un nouveau cadre nous vivons une aventure passionnante et dynamique qui se complète à merveille avec l’originalité de l’histoire. Avec cette nouvelle intrigue, la recherche de l’abuseur suprême, nous rend tout de suite accro au récit. Alison Goodman crée l’addictivité en apportant une nouvelle ambiance  ainsi qu’une quête approfondie.

L’intrigue est parfaitement ficelée avec des surprises inespérées et une action trépidante. La révélation de l’identité de l’abuseur suprême nous laisse sans voix. On peut s’en douter un peu quelques chapitres auparavant, mais la cohérence et le fait de dévoiler le juste point pour garder le mystère jusqu’au bout, créent la surprise. En bref, tout ce qu’on aime. 

Le pouvoir s’amassa dans ses mains. Des flammes bleues s’incurvèrent dans l’air humide et formèrent des sphères tourbillonnantes, qui ne brûlaient pas sa peau mais promettaient de semer le chaos..

Alison Goodman a une plume splendide. Elle mélange avec brio la réalité de la société londonienne du 19e siècle avec ce monde fantastique, brillamment conçu. Son écriture est captivante, émotive et dynamique mais parfois, le contexte historique et les devoirs sociétaux des lady Helen enlèvent de la fluidité et deviennent un peu pesants pour le lecteur. Heureusement, ces moments moins intéressants ne sont pas très nombreux et ne perturbent pas l’addictivité de l’intrigue.

Des protagonistes héroïques

Les personnages sont forts énigmatiques et grandissent encore plus dans cet environnement d’action, suspense et trahisons. Ils jouent le rôle à la perfection et font briller l’intrigue. 

Lady Helen est notre grande héroïne. Elle prend de l’assurance, elle grandit et prend sa mission à cœur malgré les convenances sociales. Elle est prête à tout pour sauver le monde des abuseurs, mais ce n’est pas toujours facile pour elle de lutter contre l’incompréhension de sa tante ou la pression de Selburn. Elle est sage, courageuse et intelligente bref, une vraie femme forte qui rompe les stéréotypes de l’époque. 

Même sans le lien du Vigilant Suprême, Helen, vous êtes mon cœur qui bat. La pulsation de ma vie. Le feu dans mon sang et le rire dans mon âme.

Comment ne pas tomber amoureuse de Carlston ? Il est courageux, charismatique et valeureux. C’est le personnage qui a le plus évolué au fil du récit. Présenté comme égoïste, mystérieux avec des soupçons d’un antagoniste. Il a évolué au fil des pages pour arriver à être l’homme idéal : héroïque, qui respecte et valorise lady Helen mais surtout, il assume en étant très ouvert avec ses sentiments. Il sait que la situation n’a pas changé mais du moins, il est sincère, c’est un trait de lui que j’ai beaucoup aimé.

La magie du départ de Selburn, galant, beau, enfin un prince charmant c’est vite évanoui. Il considère Lady Helen comme chose fragile qu’il faut protéger. Il l’a pouce pour qu’elle se marie avec lui, ainsi que, pour qu’elle renonce sa vie de vigilante et devienne sa petite femme plié aux convenances de l’époque. Ce n’est pas toujours évident avec Lady Helen, mais il reste patient afin d’atteindre son but. 

Des personnages secondaires qui renforcent l’intrigue

Les personnages secondaires sont toujours aussi intéressants comme par exemple Mr Hammond. Il est gentil, courageux et toujours un support important pour Lady Helen. Même s’ il a un rôle moins important dans ce tome car, il doit lutter aussi avec ses propos chagrins. 

Pendant toute mon existence, dit-il enfin, presque tout mon entourage, qu’il s’agisse de mes relations, de mon église, de la société où je vivais, m’a répété que ce que j’éprouvais n’était pas réel. Pire encore, que c’était une abomination. Une maladie de l’âme, qui finirait par me vouer à l’enfer. Pourtant, ce que j’ai appris, c’est que l’amour est un acte de foi. Un acte qui vous mène non seulement à la personne que vous aimez, mais aussi à la vérité de ce que vous êtes. Les gens que vous aimez et la façon dont vous les aimez vous en apprendront davantage sur vous-même que n’importe quoi d’autre au monde.

Les Terrenes, autant Miss Darby que Mr Quinn, sont vraiment des super personnages qui apportent beaucoup à l’intrigue. Plus précisément, Darby, qui est loyale, gentille et bienveillante. Depuis le début de l’histoire, elle est là pour soutenir Lady Helen et elle est prête à tout renoncer pour elle. Darby accompagne Helen dans ce rôle de femme moderne, forte et indépendante qui est égale à un homme, un trait caractéristique de la saga.  

Moi non plus je n’ai pas envie d’une vie normale. Nous allons vivre comme aucune femme ne l’a fait avant nous. Serions-nous folles ?

Un amour impossible et inévitable

La romance passionnante se poursuit à trois. Lord Carlston, affirme ses sentiments envers Lady Helen, mais le lien de vigilante suprême qui existe entre eux, fait douter Helen de l’origine de ses sentiments, sont-ils réels ou dus à l’alchimie ? L’impossibilité d’une vie à côté des Lord Carlston et les bonnes apparences la poussent dans le mariage avec les Duc de Selburn. 

Leur lien était-il l’alchimie de dieu lui-même, ou un simple artifice alchimique ? Helen n’avait toujours pas la réponse.
Elle pressa sa main dans la sienne . C’était comme si leurs cœurs même s’unissaient à travers ce contact, en battant au même rythme au plus profond de leur chair . Elle aurait pu reculer, […], le monde réel n’existait plus. Il n’y avait plus que leur monde, l’étrange réalité du Vigilant Suprême. Ils étaient enfin à leur place, dans cette union à la pulsation unique battant la chamade à travers leurs deux corps.
Elle se rapprocha, sentit la main de Carlston toucher sa joue, dessiner du bout des doigts la courbe de sa mâchoire jusqu’à ses lèvres. Puis ce ne furent plus ses doigts qui effleurent, mais sa bouche. De tout son corps et de tout son esprit, elle s’enivra de sa fraîche odeur de santal, de la douceur de ses caresses.
– Amore mio, lui souffla t-il tout contre ses lèvres et ses mots se gravent dans son cœur.

La romance est très bien traité, très sage dû au contexte historique, mais les moments entre Helen et Carlston sont magnifiquement beaux et passionnés. Ses moments forts, émotifs et captivants nous font vivre une aventure sentimentale inoubliable et addictive. 

Le mot de la fin :  L’ombre des mauvais jours. 

J’ai eu un petit coup de cœur avec la saga Lady Helen, mais plus précisément avec le tome 3 : L’ombre des mauvais jours, dû à l’aventure passionnante remplie d’action, suspense et rebondissements. 

Pour ma part, je suis tombé dans le charme de la plume d’Alison Goodman, captivante et addictive.  Je suis vraiment rentré dans l’histoire et j’ai vécu l’aventure avec Helen. Sa romance passionnée et le drame dans l’histoire m’ont beaucoup ému. 

L’écrivaine marie à la perfection le côté historique de l’époque avec l’originalité fantastique du monde des abuseurs. Elle veut casser les codes du 19ème siècle en créant une héroïne forte et courageuse qui ne se soumet pas aux sexisme de l’époque, en résume, les permises d’une femme moderne. 

J’ai trouvé la fin magnifique, parfaite pour une super série comme Lady Helen. Cependant, si je regrette une chose, c’est qu’il soit déjà fini et que nous n’ayons pas d’épilogue. Il faut le dire, j’adore les épilogues, qui nous permettent de nous projeter dans la continuité de l’histoire sans une coupure nette. Même si ce n’est pas le cas avec la fin du récit car il nous donne beaucoup de pistes sur ce que vont faire les personnages, j’aurais adoré vivre plus d‘aventures de Vigilantes à côté de Lady Helen et Lord Carlson. 

Alors lancez-vous dans cette belle aventure chargé d’action, de romance et de magie. Vous ne le regretterez pas, même s’il vous faut vous accrocher au début de l’histoire. 

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4e de couverture | Lady Helen – Tome 3 : L’ombre des mauvais jours (Alison Goodman)

Été 1812…

Après les événements scandaleux du bal marquant son entrée dans le monde, lady Helen s’est réfugiée à Brighton, station balnéaire à la mode, où elle suit l’entraînement indispensable pour devenir une Vigilante du Club des mauvais jours.

Tandis qu’elle se débat pour oublier son éducation de jeune fille du monde et se consacrer à nouvelle vocation guerrière, Helen se rend compte que son mentor, lord Carlston, mène son propre combat intérieur. L’énergie pernicieuse des Abuseurs a-t-elle empoisonnée son âme ou une autre force le conduit-t-elle à ces violents accès de folie ? Quelle que soit la réponse, Helen est déterminée à aider cet homme auquel elle se sent attachée par un lien profond mais interdit…

Mais lady Helen doit aussi obéir aux ordres de l’organisation secrète. La mission qui lui est confiée l’amènera-t-elle à le trahir ? 

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