Lady Helen – Tome 1 : Le club des mauvais jours – Alison Goodman

Analyse | Lady Helen – Tome 1 : Le club des mauvais jours (Alison Goodman)

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Avis | Lady Helen – Tome 1 : Le club des mauvais jours (Alison Goodman)

Lady Helen est une trilogie créative et originale. Le récit se déroule dans un contexte historique et fantastique très bien équilibré et grâce à son intrigue captivante, l’aventure est assurée. 

En quelques lignes

Dans l’Angleterre de 1812, Lady Helen Wrexhall, doit débuter sa première saison dans la cour de la haute société anglaise afin de trouver un bon parti pour se marier. Mais les choses ne seront de tout repos, ses croyances et obligations se seront mises à l’épreuve suite à la découverte d’un monde sombre où des démons vivent cachés entre la population.  

Doté des dons exceptionnels hérités de sa mère, Helen devra décider entre suivre son éducation accomplissant son rôle dans la société ou bien, succomber à son destin en se battant à côté de Lord Carlston et le Club des mauvais jours. 

Il est parfois impossible de choisir pour le mieux. Il faut simplement choisir.

Un long démarrage

Nous pouvons séparer en 3 parties le tome 1 de Lady Helen : La première c’est l’introduction du contexte historique de l’Angleterre du XIX siècle. Nous découvrons grâce au descriptif et interactions sociales un monde hiérarchisé où les coutumes et traditions prennent beaucoup de place et qui avait un rôle prédéfini pour la femme. Dans cette première partie de l’histoire, le rythme du livre est lent dû au descriptifs très poussés mais surtout aux différentes interactions sociales. Ses petits “potins” sur certains membres de la haute société, n’apportent rien à l’intrigue, tout au contraire, ralentissent la lecture et retardent l’attachement du lecteur. 

Le monde surnaturel original et de plus en plus addictif

Une fois le contexte historique mis en place, Alison Goodman introduit un monde secret et fantastique et sombre où les humains sont victimes vulnérables. Lady Helen découvre ce monde ténébreux ainsi que les forces pour les combattre, les vigilantes. La découverte progressive de ce monde surnaturel et permet au lecteur une intégration en douceur de cet univers fantastique complexe. Cette deuxième partie est plus dynamique, grâce à l’introduction de l’intrigue principale ainsi que le déroulement des intrigues secondaires. 

Et dans la dernière partie, nous sommes en plein dans l’action. Lady Helen doit faire se débattre entre ses devoirs d’une jeune fille de son rang pour lesquels à été éduqué et les obligations qui lui sont dues à ses dons. L’intrigue s’installé, le roman devient dynamique et addictif.  

La plume de Alison Goodman est créative et recherchée malgré ses débuts moins fluides. Sa créativité et son originalité captivent le lecteur avec des prémices des personnages forts qui promettent beaucoup d’intensité. 

Des personnages forts mais à peine dévoilés

Lady Helen est une femme courageuse, forte et intelligente. Elle a été élevé dans la stricte tradition de la haute société londonienne par sa tante, dans le but de réaliser un beau mariage. Terni par la réputation de sa mère, elle doit lutter intérieurement entre son amour pour elle et l’image que la société lui renvoie. Aussi, elle est partagée entre les préjugés de l’époque et accepter sa destinée. 

– Je n’aurais pas cru découvrir en vous une collègue en rationalisme , Lady Helen.
Était-ce l’effet de son sang encre échauffé , ou celui de la cordialité inattendu de Sa Seigneurie ? . En tous cas , elle se surprit à répliquer :
– Il me semble plutôt , Lord Carlston , que vous n’auriez pas cru que j’étais capable de penser.

Lord Carlston est un personnage mystérieux avec un passé ténébreux qui à entaché sa réputation. Dans ce premier tome, on a une ébauche du personnage mais il reste beaucoup d’incertitudes à découvrir. 

Helen songea que si un mot devait définir le comte ce serait “impétueux”. Ou “énigmatique”. Ou “inquiétant”. Bien sûr, cela faisait trois mots. Lord Carlston était irréductible – il résistait même aux adjectifs.

Les autres personnages secondaires qu’ont remarque est Darby la femme de chambre et confidente de Lady Helen. Un lien spécial les unit et elle sera de grande aide dans le choix difficile que Lady Helen doit faire. Un autre personnage qui prend de l‘importance dans l’intrigue est le duc Selburn. Il est chevaleresque, éduqué, gentil, attentionné et qui lui apportera la crédibilité afin de se remettre de la réputation de sa mère. 

Les prémices d’une romance

Dans le club des mauvais jours nous avons les premiers signes évocateurs d’une romance, même si dans ce tome est très léger, un triangle amoureux s’annonce. Lady Helen est charmée par le Duc de Selburn, éduqué, de bonne famille et charmant, tout le définit comme l’homme idéal. D’autre part, Il y a Lord Carlston, tout l’opposé du Duc, mystérieux, sombre et interdit.

Elle-même sourit, les yeux plongés dans les siens, en échangeant avec lui une conversation muette où il suffisait pour se comprendre d’un haussement de sourcil imperceptible, d’un battement de paupières, d’une lèvre s’incurve avec lenteur .
– Vous êtes venu. Elle n’essaye pas de cacher son soulagement.
– Avez vous douté de moi ?
Elle baissa un instant les yeux. Oui, elle avait douté de lui. Et ses doutes n’avaient peut-être pas disparu.
Il inclina la tête pour marquer qu’il acceptait sa responsabilité dans cette confiance perdue.
– Je vous ai promis que je veillerais sur vous, et je tiendrai parole.
– Même si j’ai choisi…
– Oui, même alors..

Le mot de la fin : Le club des mauvais jours

J’ai bien aimé le tome 1 de Lady Helen car il est original, captivant et addictif. J’ai trouvé le démarrage du livre un peu long.  Alison Goodman prend beaucoup de temps à décrire la société anglaise du 19e siècle, malheureusement les interactions sociales dépourvues d’intérêt m’ont pesé dans la lecture. L’intrigue commence vraiment avec l’apparition du monde surnaturel qui, tout de suite, donne une autre tournure à l’histoire devenant beaucoup plus intéressante et captivante. 

Malgré le temps qui m’a pris, Alison Goodman a réussi à m’ensorceler avec ce monde sombre et ces personnages mystérieux me donnant un envie irrésistible de me lancer dans la suite de l’aventure.

Ses prémices de la romance m’ont beaucoup plu. Le Duc est charmant, gentil et on sent qu’il apporte une attention particulière à Lady Helen. Il apparaît comme le prince charmant. D’autre part, avec Lord Carlston on sent une connexion, malgré qu’il sait se rendre détestable, mystérieux et nous fait plus douter. J’ai hâte d’en savoir plus, vivement le tome 2 ! 

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4e de couverture | Lady Helen – Tome 1 : Le club des mauvais jours (Alison Goodman)

Entre romance à la Jane AUSTEN et Fantasy Noire

Londres, Avril 1812….

Lady Helen Wrexhall s’apprête à faire son entrée dans le monde. Bientôt, elle sera prise dans le tourbillon des bals avec l’espoir de faire un beau mariage. Mais une bonne de la maison disparait, des meurtres sanglants sont commis, la plongeant soudain dans les ombres de la Régence. Helen fait la connaissance de lord Carlston, un homme à la réputation sulfureuse. Il appartient au Club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre des démons qui ont infiltré toutes les couches de la société. Lady Helen est dotée d’étranges pouvoirs, mais acceptera-t-elle de renoncer à une vie faite de privilèges et d’insouciance pour rejoindre lord Carlston et basculer dans un monde terrifiant ?

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