Le goût du danger : Tome 3 - Erin Beaty

Avec Le Goût du Danger de Erin Beaty se termine sa merveilleuse saga fantasy entre conflits politiques, diplomaties et trahisons. Et avec ce dernier tome nous ne serons pas déçus mais, …

Auteur : Erin Beaty
Éditeur : Lumen
Date de publication : 22 août 2019)
Nombre de page : 594 pages
Genre : Fantasy
Série : La Couleur du mensonge
Tomes : 3 Livres
Note :

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Analyse | Le goût du danger (Erin Beaty)

Histoire

90 %

Intrigue

90 %

Plume

85 %

Personnages

80 %

Originalité

90 %

Suspense

80 %

Addictivité

80 %

Emotivité

75 %

Divertissant

80 %

Avis | Le goût du danger (Erin Beaty)

Avec Le Goût du Danger se termine sa merveilleuse saga fantasy entre conflits politiques, diplomaties et trahisons. La créativité et La plume captivante de Erin Beaty font de cette série un incontournable romance d’aventures.

En quelques lignes

Suite à son rôle essentiel pour empêcher l’invasion de Demora par l’armée Kimisar et ses dons relationnels pour maintenir la paix avec le peuple Casmun, le roi Raymond veut honorer Sage en la nommant ambassadrice. Il lui confie une nouvelle mission, parlementer avec les représentants de Kimisara , leur ennemi de longue date afin d’obtenir un traité de paix. Mais cette tâche ne sera pas facile, et elle devra se débattre entre trahisons, tensions politiques, attentats.

Une plume captivante

Dans les deux premiers tomes de la série Le Couleur du Mensonge, on découvre deux scénarios complètement différents qui se complètent à merveille. Le tome trois n’est pas aussi original et créatif que les autres volumes. Les prémices d’un déjà-vu s’installent, même si le dénouement est très différent.

Le trait culminant qui caractérise la saga est le suspense. L’écrivaine arrive à nous surprendre grâce à une intrigue mystérieuse gorgée de rebondissements, mais malheureusement Le Goût du Danger n’en bénéficie pas. Trop prévisible, l’intrigue manque de surprise. La plume de Erin Beaty reste captivante et facile à lire. Elle nous embarque dans l’aventure avec Sage et grâce à son dynamisme et son imagination on a pas le temps de s’ennuyer.

Il faut souligner la capacité de l’écrivaine à boucler la trame des trois livres. C’est-à-dire, elle met en valeur les acquis, les aventures et les connaissances que Sage s’est forgé pendant ses deux dernières années pour attacher les derniers liens et conclure cette belle histoire parfaitement.

Les personnages

Tout comme l’histoire évolue, nos personnages le font aussi. Sage et Alex sont entourés par leurs fidèles amis comme Casseck, Clare et la princesse Lani. Mais leurs relations ne seront pas de tout repos, spécialement avec Clare. Au fil du livre, on fait la connaissance aussi de nouveaux personnages intrépides comme la reine Zoraya ou le capitan Huzar, lequel on le découvre dans un tout autre rôle.

Sage continue dans la même lignée : Courageuse et intrépide. Même si ses dons pour découvrir la vérité sont moins visibles, sa capacité à planifier et trouver des solutions sont mis en avant. Mais sa précipitation et son habitude de se lancer tête baissé lui joue des tours, plus que d’habitude. Concentrée dans la stratégie, elle oublie ses amis et compagnons de voyage, la rendant insensible et en rajoutant du conflit. Sage doit apprendre à en prendre soin.

Nous, les femmes, avons toujours été des pions dans ce jeu, murmura-t-elle, avant de relever un menton tremblant. Néanmoins, je jouerai mon rôle, car même un pion peut remporter la victoire.

Alex devient plus sage. Il a compris qu’il ne peut pas protéger Sage en l’enfermant dans une tour. Donc, il n’a pas d’autre solution que d’apprendre à faire avec et lui faire confiance. Malgré sa nouvelle responsabilité comme Commandant des Norsaris, l’image des autres lui pèse, car il veut gagner leur respect et il ne veut pas de favoritisme.

– C’est ce que j’ai toujours été pour toi, n’est-ce pas ? lança-t-elle, amère. Une… complication. Elle eut du mal à prononcer ce mot qu’Alex avait déjà utilisé à Tegann, lorsqu’il tentait de lui expliquer pourquoi il lui avait caché sa véritable identité. À sa mention, l’officier grimaça et ses traits se durcissent.
– La meilleure des complications. Une complication que je n’ai jamais regrettée. Et, comme tu devrais t’en souvenir, j’ai proposé d’abandonner tout ça pour toi. (il désigna l’insigne épinglée à son col.) Mais tu as refusé.
L’ambassadrice poussa un soupir. Il avait raison. Elle n’avait pas voulu le priver de l’avenir pour lequel il avait tant travaillé et payait à présent le prix de cette décision.

Clare reste un personnage très important tout au long de la saga, mais spécialement dans ce tome. Suite à la mort de son fiancé son monde s’écroule et son unique point d’appui est Sage. Dans le deuil, la peur et le désespoir, Clare se referme, devient hypersensible et jalouse de Sage. Elle lui en veux de la tenir à l’écart et lui fait savoir. Entre trahisons, déceptions et drames, une lueur d’espoir s’annonce.

La romance

Dans ce tome on découvre un couple (Alex et Sage) moins conflictuel. Ils sont tous les deux du même côté et enfin, ils ont appris à communiquer. Malgré qu’il y a quelques problèmes comme dans tous les couples, ils ont une prise de conscience “carpe-diem”.

La romance est plus présente que dans Le Parfum de la Trahison, mais dans un équilibre subtil pour ne pas faire d’ombre à l’intrigue principale. Erin Beaty nous fait vivre des moments très romantiques, surtout dans le dénouement.

Lorsqu’il se pencha pour l’embrasser, elle s’accrocha à son cou et lui rendit son baiser avec toute l’ardeur que lui inspiraient les nombreux jours et nuits de solitude à venir. Le jeune homme la tint serrée dans ses bras jusqu’à ce que Huzar l’appelle, puis recula vers la barge sans cesser de lui dire tout l’amour qu’il lui portait. Sage regarda alors l’élu de son cœur descendre le long de la coque, dans l’espoir de l’entendre lui promettre qu’ils seraient bientôt réunis et que tout irait bien. Mais il n’en fit rien. Il était bien trop honnête pour mentir de la sorte.

Le mot de la fin : Le Goût du Danger

Pour moi, Le Goût du Danger était un bon livre, mais malheureusement pas aussi bon que les précédents. Je l’ai trouvé trop prévisible et avec un grand manque de surprise. Dès l’apparition de l’antagoniste, j’ai tout de suite su que c’était lui. Heureusement, la belle plume de Erin Beaty et les rebondissements de l’histoire m’ont empêché de m’ennuyer.

J’ai beaucoup apprécié comment l’écrivaine a réussi à conclure la saga en introduisant des éléments du premier tome. J’ai eu l’impression que l’histoire était complète.

La relation entre Clare et Sage devient un peu pesante par moments. La romancière a voulu rajouter du piment, car la relation entre Sage et Alex s’était assagie. Mais la manière dont l’a fait était trop superficielle. Ce changement de Clare ne lui correspond pas malgré son chagrin, pour moi ce comportement décrédibilise l’histoire.

En dépit des ses petits détails, La couleur du Mensonge reste une saga passionnante d’aventures fantasy. Vous vivrez un moment mémorable.

4e de couverture | Le goût du danger (Erin Beaty)

Sage Fowler, entremetteuse et espionne prodige, est désormais ambassadrice du royaume auprès du pays voisin de Casmun. Quelques mois après la bataille où elle a été gravement brûlée, elle se voit confier la mission de représenter le roi Raymond au cours de pourparlers avec Kimisara, leur ennemi de toujours.

Que de chemin parcouru pour l’ancienne tutrice des enfants royaux, à présent fiancée au capitaine Quinn… Mais face à des interlocuteurs réticents voire hostiles, la tâche s’annonce des plus ardues. D’autant que la reine de Kimisara, devenue régente depuis la mort de son époux, n’est pas dans une position idéale pour négocier… Et que nombreux sont ceux qui seraient ravis de la voir tomber.

Pris entre deux feux, Sage et Alex vont devoir mettre de côté leurs querelles d’amoureux et agir dans l’ombre s’ils veulent épargner à leur royaume une nouvelle guerre. Identités secrètes, machinations politiques et jeu de dupes passionné, le troisième et dernier tome de La Couleur du mensonge conduit plusieurs pays voisins à deux doigts du désastre. Le talent de conteuse d’Erin Beaty vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière page !