Avis 365 Jours - Tome 1 de Blanka Lipinska

365 Jours : Tome 1 – Blanka Lipinska

365 Jours de Blanka Lipinska est un dark romance prometteur mais malheureusement la saga débute avec un tome superficiel et redondant qui à peu de crédible.
Avis livre 365 Jours - Tome 1 de Blanka Lipinska
  • Auteur : Blanka Lipinska
  • Éditeur : Hugo Roman
  • Date de publication : 6 mai 2021
  • Nombre de page : 360 pages
  • Genre : Dark Romance
  • Série : 365 Jours
  • Tomes : 3 Livres
  • Note :

Analyse | 365 Jours : Tome 1 ( Blanka Lipinska )

Histoire

50 %

Intrigue

50 %

Plume

40 %

Personnages

40 %

Originalité

60 %

Suspense

40 %

Addictivité

40 %

Emotivité

30 %

Divertissant

30 %


Avis | 365 Jours : Tome 1 ( Blanka Lipinska )

En quelques lignes

Massimo Torricelli, le chef de la mafia Sicilienne. Suite à une expérience entre la vie et la mort, il a une vision de une superbe femme. Obsédé par cette révélation, il la cherchera sans relâche jusqu’à qu’il la trouve enfin dans son île. Laura est kidnappée pendant ses vacances en Sicile par Don Massimo qui la contraint à passer 365 jours et en faisant tout ce qu’il est dans son pouvoir pour qu’elle tombe amoureuse de lui. 

Malheureusement, durant les 365 jours qui viennent, ce ne sera pas possible. Je veux que tu me consacres la prochaine année. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que tu tombes amoureuse de moi, et si dans un an, tu n’as pas changé d’avis, je te relâcherai…
Ce n’est pas une proposition, mais une information, je ne te donne pas le choix.
Je te dis juste comment ça va se passer. Je ne vais pas te toucher, je ne ferai rien que tu ne veuilles pas que je fasse, je ne te forcerai pas, je ne te violerai pas, si c’est ce dont tu as peur … Car si tu es réellement pour moi un ange, je veux te traiter avec autant de respect que à ma propre vie.

L’intrigue

365 Jours de Blanka Lipinska est un dark romance prometteur mais malheureusement il n’est pas à l’hauteur des expectatives annoncées dans la quatrième de couverture. Pour commencer est un dark romance très hard. Viols, kidnapping , violence physique et verbale. Ce n’est pas le genre en soi qui dérange, ce sont des sujets typiques de ce type de littérature, mais plutôt le niveau de violence très élevé en sachant tout au long du roman que ça va être accepté comme un comportement normal. Les frontières entre le bien et le mal sont floues, voire inexistantes, ce qui choque le lecteur. 

Frustrée par son indifférence, je m’allonge dans le lit, lui tourne le dos et m’endors presque instantanément.
Je sens que quelqu’un caresse mon clitoris. Je sens deux doigts me pénétrer. Dans un demi-sommeil, je suis un peu désorientée. Je ne sais pas ce qui se passe, si je suis dans la réalité ou si je rêve.
– Massimo ?
– Oui ?
– Qu’est-ce que tu fais ?
– Il faut que je te pénètre, sinon je vais devenir fou, dit-il en se collant contre moi de sorte que je sens sa superbe érection contre mes fesses.
– Je n’ai pas envie.
– Je sais, répond-il en me pénétrant.

Pourtant le scénario initial était prometteur : La mafia sicilienne, de l’action, un romance avec une part d’ombre, le syndrome de stockholme, en bref, de quoi nous faire vivre une aventure intéressante. Mais tristement l’écrivaine ne développait ses éléments là, et à la place le remplace par des scènes sexuelles, violente à répétition. 

La plume

Malgré la fluidité de la plume de Blanka Lipinska est très superficielle et redondante. Elle ne rentre pas dans les sujets qui vont intéresser et accrocher le lecteur dans l’intrigue. L’écrivaine détaille beaucoup trop d’autres situations moins profondes comme les scènes de sexe ou vestimentaires rendant l’histoire froide et peu credible. Dans ses soucis d’écriture viennent s’ajouter des erreurs de traduction, qui aggravent le problème avec des fautes d’orthographe et des syntaxis qui renforcent le sentiment négatif à mesure que la lecture progresse. 

Au démarrage du livre on a quelques pages dans le premier chapitre où on découvre le point de vue de Massimo, mais regrettablement le reste du récit est raconté par Laura. Le choix de l’écrivaine d’utiliser une seule voix a beaucoup pénalisé l’histoire. D’une part car automatiquement elle a exclu la partie gangster qui aurait donné beaucoup d’action et de suspense et d’autre part, le personnage de Laura n’est pas à la hauteur. Son point de vue est superficiel et intéressant. Dès qu’il lui arrive un élément perturbateur qui peut créer le suspense, enrichir l’intrigue et nous impliquer dans le récit, c’est le black out. Et même si c’est raconté après comme un souvenir les faits sont distants, sans angoisse, ni stress ou suspense, en bref, ça détruit toute émotion. Tous ses éléments rendent l‘intrigue incomplète et pas crédible. 

L’homme en noir me suit en me parlant, mais ses mots n’ont aucune chance de pénétrer mon cerveau noyé par l’alcool. Je ne connais pas le bateau, je descends un escalier en voulant lui échapper et…
C’est la dernière chose dont je me souviens.

Les personnages

Les personnages de 365 jours sont assez fades, froids, distants et superficiels et il devient très difficile pour le lecteur, de s’attacher aux protagonistes comme aux personnages secondaires. 

Laura es une femme de 29 ans, qui a une personnalité compliqué. Elle est superficielle, influençable et incrédule. Au départ, elle se débat entre sa perte de liberté et son attirance pour Massimo son kidnappeur ainsi que son éblouissement pour le monde du luxe qu’il lui offre. Avec l’argumentation du syndrome de stockholme, Laura fait rapidement abstraction du côté sombre de Massimo, malgré les évidences qu’elle découvre comme témoin. Le fait qu’elle aime le sexe violent, participe à l’endoctrinement  de Massimo en acceptant plus facilement son comportement.

D’autre part, il faut souligner qu’a différence d’un genre new adult l’héroïne n’est pas une femme forte et décidé. Laura rentre vite dans le jeu de son kidnappeur comme si c’était une situation normale et elle se croit vivre dans un monde de princesse qu’il va lui offrir dans le luxe et le privilège.

Don Massimo, chef de la mafia sicilienne. Son titre nous dit tout et nous met dans le contexte. Il est un homme puissant qui est capable de tout pour obtenir ce qu’il veut et dans ce cas précis est Laura. Dans ce tome, Blanka Lipinska nous le présente comme un homme amoureux qui utilise les moyens qu’il connaît pour faire de son rêve une réalité. Elle nous montre un homme tendre et bon avec Laura malgré son côté sombre de Don. 

Comme nous l’avons dit précédemment, les personnages secondaires ne brillent pas par leur forte personnalité. Dans ce tome, nous faisons connaissance avec Domenico et Olga. Tous les deux seront un support pour Laura, mais malheureusement ce sont des personnages simples qui s’accommodent à l’histoire sans y apporter vraiment quelque chose. 

La romance

Née dans des débuts difficiles et dans un contexte froid et violent typique du dark romance, nos personnages s’attachent. ils ont une façon de s’aimer par la possession, la violence et la domination. Loin du simple jeu de rôle. Les scènes de sexe son omniprésentes et froides. Même quand on parle de sentiments on ne les sent pas. Ses éléments font un romance peu crédible et un peu fade. S’améliore-t-il dans le prochain tome ? 

Un geste brutal est, pour lui, aussi simple que de serrer la main d’un ami. Il n’a vraisemblablement jamais compté pour quiconque, il n’a pas à faire attention ni à prendre soin des sentiments d’autrui. Maintenant, il essaie de me faire partager ses sentiments, et la seule façon qu’il connaisse, c’est la force…

Le mot de la fin : 365 Jours – Tome 1

Je me suis lancé dans l’aventure de 365 jours suite au bonnes notations qu’il y avait sur Booknode et pour être exacte, le sujet du Dark romance et mafia m’a tout de suite plu. Mais malheureusement ce n’était pas du tout ce que j’avais espéré. 

Le genre dark romance ne m’a pas dérangé, les enlèvements, violences et viols forment partie de la fiction. Par contre, les scènes de sexe violent à repetition et les personnages plats sans caractère, m’ont vraiment déçue. Je n’ai pas réussi à m’attacher à la protagoniste. Laura se débat entre son attirance pour lui et le regret de savoir connu dans telles circonstances qui est tout à fait cohérent avec le récit. Par contre, elle est trop superficielle. Faire du shopping et s’habiller avec les plus grandes marques de luxe lui compensent le fait de s’avoir fait kidnapper. Je l’ai trouvé pas crédible et terriblement ennuyeuse. 

Et pour être vraiment franche, j’ai détesté tous les black out de Laura. Ça détruit tout le suspense. Quand on commence à s’intéresser à l’histoire, sentir l’émotion, la nervosité de ce qu’il va arriver, elle tombe dans les pommes. Malgré que soit raconté après, la distance fait que ça devienne froid et fade. Que ça arrive une fois c’est bien, une deuxième ok, mais avec cette intensité ça devient pesant et lourd.

L’intrigue se développe rapidement avec beaucoup de rebondissements. Je garde espoir de m’attacher aux protagonistes tout en nous lançant dans une histoire plus aventurière dans le prochain tome. Je souhaite aussi, découvrir plus sur le côté sombre de Massimo et de son rôle comme patron de la mafia, je crois que ça peut être une très bonne manière de le connaître ainsi de vivre plus de suspense et d’action. 

Regrettablement, Je ne suis pas conquise par la plume de Blanka Lipinska. Je l’ai trouvé trop distante malgré sa fluidité. Je croise les doigts pour qu’elle s’améliore dans le prochain tome. 


4e de couverture | 365 Jours : Tome 1 ( Blanka Lipinska )

Laura, avec son petit ami Martin et deux amis partent en vacances en Sicile. Le deuxième jour de son séjour – à son vingt-neuvième anniversaire, la jeune femme est kidnappée. Le kidnappeur s’avère être le chef de la famille mafieuse sicilienne, extrêmement beau, le jeune Don – Massimo Torricelli. Un homme, quelques années plus tôt, avait tenté d’attenter à sa vie. Abattu plusieurs fois, il a failli mourir – et quand son cœur a cessé de battre, il a vu une fille devant ses yeux, à savoir Laura Biel. Lorsqu’il a été ramené à la vie, il s’est promis de retrouver la femme qu’il avait vue. Massimo donne à Laura 365 jours pour se faire aimer et rester avec lui.


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