365 Jours : Tome 3 – Blanka Lipinska

Analyse | 365 Jours : Tome 3 ( Blanka Lipinska )

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Avis | 365 Jours : Tome 3 ( Blanka Lipinska )

En quelques lignes

Les rivalités entre des familles mafieuses ont placé Laura dans les mains d’un tueur à gages, fils du chef mafieux canarien. Suite à sa libération musclé, Laura est blessée par balle en mettant elle et son bébé entre la vie et la mort. Son vécu dans les îles Canaries et son expérience face à la mort changeront sa vie à jamais. 

 L’intrigue du troisième tome de 356 jours

La trame du troisième tome de 356 jours commence par la révélation du 365ème jour, un an pile après la connaissance de Massimo, sous entendu la fin du récit. A partir de cette révélation Blanka Lipinska fait un analepse, c’est-à-dire, un retour en arrière pour reprendre l’histoire là où elle avait laissé à la fin du deuxième tome. 

En sachant déjà la fin de l’histoire, il ne nous reste qu’à découvrir quels sont les événements qui ont conduit à ce dénouement. En réduisant ainsi, l’importance du suspense, l’écrivaine mise tout sur sa plume et sa capacité à capturer l’attention du lecteur, créant l’addictivité et l’effet wow. Malheureusement, son objectif n’est pas atteint. 

À l’égal de dans les livres précédents, l’écriture de Blanka Lipinska est répétitive et superficielle. Malgré la fluidité de sa plume, le manque de suspense et les retournements sans raison et peu crédibles rendent le récit fade et presque ennuyeux. 

De la même façon que dans les tomes précédents, les opportunités d’aller plus loin dans l’histoire sont manquées et par conséquent nous déçoivent. Certaines parties très intéressantes et avec un grand potentiel addictif et d’émotion, sont simplement omises. Par exemple, dans la quatrième de couverture de ce dernier tome, nous font croire que Massimo est face a un dilemme : Sauver la vie de sa femme ou de son fils, bref, c’est très prometteur. Mais en lisant les premiers chapitres on découvre qu’il n’y a rien de tout ça. Pas de tension, doute ou choix. Aucune émotion n’est racontée. On découvre le fait après, récité comme un souvenir fugace qui résonne faux. En aucun moment on verra Massimo inquiet à fare ce choix impossible au chevet de sa femme. Avec cette promesse manquée nous provoque une déception profonde qui se multipliera tout au long du livre. 

La plume de Blanka Lipinska

Comme on a détaillé en amont et dans les avis sur les deux premiers tomes, la plume de Blanka Lipinska est fluide et se laisse lire facilement, mais son charme s’arrête là. Son écriture est répétitive, superficielle et mal équilibrée. C’est-à-dire, elle va développer des parties de l’histoire à faible valeur pour l’intrigue et presque ignorer d’autres qui pourraient apporter du suspense et l’émotion autant attendu. 

Un message bien caché

Blanka Lipinska veut dynamiser l’histoire avec l’apparition de Nacho et développe un triangle amoureux pour pouvoir délivrer le message moral qu’elle souhaite qu’on retrouve détaillé par ses soins à la fin du livre. A travers l’expérience de Laura, l’écrivaine souhaite mettre en valeur que le bonheur n’est pas dans le luxe et l’exubérance, bref dans l’apparence superficielle. Tout au contraire, que le bonheur se trouve dans les petits gestes d’amour et de générosité, les choses simples de la vie. Mais sans son intervention à la fin du récit son message passerait inaperçu.

Les choix que notre protagoniste fait tout au long de la saga, ne sont pas dépourvus de cette attirance pour la richesse et l’exubérance, malgré qu’elle essaie de la décrire différemment dans ce tome. Et la fin du livre ne met pas en valeur ce message en dépit du souhait de l’auteure.

D’autre part, d’une manière plus subtile mais en même temps plus réussie, Blanka Lipinska dénonce la possessive dans le couple et la jalousie maladive qui peut cacher de maltraitance. Ses beaux messages sont trop diffus et mal développés dans l’histoire, cachés par des scènes plates, répétitives et sans émotions.  

Les personnages

Voilà que Blanka Lipinska veut nous surprendre avec un retournement de taille : l’héro qui devient l’antihéros. Avec ce revirement tout bascule et les protagonistes sont redéfinis, sauf un peu moins Laura que sa personnalité reste la même malgré son évolution. Malgré son apparence d’une femme forte, elle est facilement influençable par son environnement en general et les hommes en particuliers. Son goût du luxe devient moins bling bling dans ce dernier tome, mais il reste toujours présent. Dans l’évolution de son personnage, elle se rend compte que l’amour “vanille” peut être plus comblant que la passion brutale. Par contre, la sympathie et l’empathie entre Laura et le lecteur ne s’arrangent pas. Elle paraît froide et antipathique, résultat impossible de se connecter avec elle. 

Au début du livre, Massimo vit son rêve en ayant conquis le cœur de Laura et en allant être père. Mais son bonheur est de courte durée. Dans le tome précédent, l’écrivaine fait un gros travail pour bonifier Massimo et montrer sa gentillesse et sa générosité malgré son rôle de mafieux, mais son personnage change du tout au tout dans ce dernier livre de la saga 365 jours.  Il redevient un homme violent, manipulateur et incontrôlable. Ce changement radical est incompréhensible pour le lecteur et contradiction avec le volume précédent. On ne reconnait plus le personnage. 

Nacho apparaît à la fin du livre précédent en corsant l’intrigue et en créant le suspense. Malgré ses ressemblances avec Massimo (Assassin et héritier mafieux) il est décrit comme vertueux et capable d’entretenir une relation amoureuse saine. Au dépit de son côté sombre, Nacho a des valeurs, une “déontologie”, si on peut l’appeler ainsi, qui le bonifient.

Je t’ai attendue pendant des mois et, avant ça, toute ma vie. S’il le faut, j’attendrai encore des années.

La romance

Nous découvrons dans ce dernier tome un triangle amoureux complexe. D’une part nous retrouvons le couple entre Massimo et Laura, qui depuis le départ jouent entre l’attirance physique et le sexe brutal, voir violent. Ils nagent dans des eaux troubles où la domination et le contrôle sont la base de leur relation. Et à travers eux Blanka Lipinska dénonce la violence au sein du couple et la maltraitance aux femmes. 

De l’autre côté du triangle, nous retrouvons la relation entre Laura et Nacho. Dans ce cas, l’écrivaine nous décrit une relation complètement différente, plus tendre, aimante et plus respectueuse de l’autre. Hors le contexte mafieux, assassin,… c’est une relation parfaite. 

Je vais t’adorer, chaque partie de ton âme sera sacrée pour moi. Je vais te libérer de tout, tout ce qui t’empêche d’être en paix.

Mais dans le récit tous les sentiments ne sont pas clairs car dans les deux cas la possibilité que Laura souffre le syndrome de stockholm existe et dû à sa tame, Blanka Lipinska laisse en suspense où fini l’illusion provoqué par la manipulation et où commence le vrai amour. 

Les mots de la fin : 365 Jours – Tome 3

Comme vous l’aurez aperçu le long de mon avis, ce livre et même toute la saga 365 jours a été une déception pour moi. Avec une plume repetitive, l’omniprésence du sexe et des personages fades et peu profonds son récit est quelconque. 

Ce qui m’a le plus perturbé et dérangé est le manque de suspense ainsi que la façon dont Blanka Lipinska traite les rebondissements, où plutôt comment ne les traite pas. En commençant par les absences de Laura. Quand ça devient intéressant et qu’on commence à avoir un peu de suspense, angoisse, émotion, elle fait un black out et après c’est relaté comme un fait quelconque. C’est vraiment dommage car une scène qui aurait pu être bonne la transforme en médiocre.  Malheureusement ce n’est pas un fait isolé et il se répète beaucoup tout au long de la saga.

D’autre part, je n’ai pas apprécié que la quatrième de couverture soit trompeuse. Elle nous fait croire à un moment riche en émotion avec un choix difficile à faire pour Massimo, mais tristement ce choix n’existe pas, ni la scène décrite non plus. L’éditeur essaie de faire vendre plus de livres en promettant une aventure aguicheuse mais la réalité du livre est tout autre, car son résumé ne correspond pas au livre.

Un autre point qui m’a beaucoup dérangé est l’analepse, c’est-à-dire, découvrir la fin au tout début du tome 3. Blanka Lipinska fait un pari dangereux en dévoilant ainsi l’intrigue. Sa plume médiocre n’arrive pas à combler le suspense perdu qui ma fait encore perdre de l’intérêt pour l’histoire. On pourrait encore ajouter d’autres points négatifs qui m’ont déplu, comme les retournements incohérents et mal formulés comme par exemple l’héro/antagoniste. Mais bref, pour conclure je voulais vous dire que je ne vous recommande pas cette saga. Peut-être que certains d’entre vous, vous l’avez aimé mais il existe des milliers d’autres livres  qui vous feront vivre un moment plus inoubliable que 365 Jours, alors serait dommage de s’en priver. 

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4e de couverture | 365 Jours : Tome 3 ( Blanka Lipinska )

Laura, enceinte, se fait tirer dessus. Les meilleurs médecins se battent pour la tirer d’affaire et son mari va devoir prendre la décision la plus difficile de sa vie : sauver sa bien-aimée ou leur enfant ? Quel choix Massimo fera-t-il ?

La vie sans Laura aura-t-telle encore un sens pour lui ?

Sera-t-il capable d’élever seul leur fils ?

Des millions de pensées se bousculent dans la tête de Massimo, sans qu’aucune ne l’apaise. Il est loin d’imaginer ce que le sort réserve à sa famille.

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