Avec toi, Malgré moi – Vi Keeland & Penelope Ward

Analyse | Avec toi, malgré moi ( Vi Keeland & Penelope Ward )

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Avis | Avec toi, Malgré moi (Vi Keeland & Penelope Ward)

Avec toi, malgré moi de Vi Keeland et Penelope Ward est une romance New adult sympathique qui fait du bien. Nonobstant l’utilisation de banalités reflètent le manque de profondeur et de crédibilité de certaines scènes perturbent l’intrigue et le suspense.

En quelques lignes

Soraya se trouve dans le métro en chemin pour son travail quand son attention est attirée sur un homme arrogant, désagréable mais terriblement attirant, qui crie au téléphone. Une fois qu’il est descendu, elle se rencontre que dans la précipitation, il a oublié son portable. Curieuse, elle ne peut pas s’empêcher d’y fouiller dedans pour en savoir plus sur lui. 

Suite à ses recherches, elle arrive à l’identifier comme Graham Morgan un homme d’affaires puissant et prétentieux. Elle prend son courage à deux mains pour aller lui rendre sans s’attendre à l’accueil froid et hautain lui été réservé.  

Dans sa surprise, Soraya voit rouge et elle ne se retient pas de lui dire ses quatre vérités. Bouche bé, qu’elle a haussé lui tenir tête, Graham est attiré par cette petite bombe atomique qui n’est pas comme les autres. Plus ils se connaissent plus mystérieux se trouvent voulant découvrir plus sur l’autre et de cette attirance. 

Malgré qu’il sont très différents, ils ne peuvent pas s’empêcher d’être attiré par l’autre. 

L’intrigue

Avec toi, malgré moi est un roman feel good, agréable et assez addictif. Malgré le scénario original, l’intrigue est simple et remplie de clichés qui rendent l’histoire prévisible et avec peu de suspense. Certains éléments sont irréalisables en réalité qui font douter de sa crédibilité. Par exemple, leur rencontre répétitive dans le même wagon de métro au même moment précis jour après jour devient. Ce fait récurrent est hasardeux voire impossible à croire. 

Après le coup de foudre, les protagonistes jouent au chat et à la souris, en nous apportant un peu de piment. La trame se corse avec des révélations, créant une relation remplie d’entraves. Avec ses événements, Vi Keeland & Penelope Ward donnent au récit des retournements imprévus qui complexifient l’intrigue en apportant un peu de peps. 

Putain de merde,
C’est elle.
Elle prend le même métro que moi ! C’est comme ça qu’elle a récupéré mon téléphone. Je ne parviens pas à lever les yeux. J’ai peur d’être déçu. Il vaut mieux que je continue à fantasmer sans affronter la réalité.
Mais je dois le faire. Je veux savoir à quoi elle ressemble.
Je compte lentement jusqu’à dix puis je laisse mon regard remonter le long de ses jambes croisées. Jupe en cuir noir, sac à main léopard, chemisier mauve dont le décolleté profond met en valeur ces seins sur lesquels je fantasme. Puis je lève les yeux vers son visage.
Merde.
Merde.
Merde.
Elle regarde droit devant elle. Ses cheveux bruns et soyeux aux pointes rouges sont relevés en queue-de-cheval, dévoilant une nuque délicate. Des lèvres parfaitement dessinées laquées de rouge. Un nez retroussé. De grands yeux marrons. Le démon a le visage d’un ange. En fait, Soraya Venedetta est une bombe. Je sens mon excitation monter. Je ne pourrais jamais l’oublier.

La plume 

Les plumes de Vi Keeland et Penelope Ward se marient très bien, rendant leur écriture fluide en apportant une touche d’humour très agréable. Dans certains moments, on peut sentir un manque de profondeur et d’émotion, plus précisément concernant Graham. Ce petit manque rend le personnage moins crédible. Aussi les problèmes psychologiques de Soraya peuvent dans certaines parties devenir un peu redondants mais heureusement ne sont pas trop lourds. Par contre, les lettres à Ida sont des éléments frais, légers qui nous font sourire. 

Chère Ida,
Ici l’ex-Chaste de Manhattan. Également connu sous le nom de Costard Coincé. Je trouve poli de vous tenir au courant de l’évolution de ma situation, vu que vous m’avez été d’une grande aide jusqu’à présent. La bonne nouvelle ? Je ne suis plus abstinent. La mauvaise ? Maintenant que j’ai couché avec elle, je voudrais ne faire que ça. Je ne pense qu’à toutes les façons de la pendre. J’ai peur qu’elle ne finisse par être fatigué par mon appétit insatiable. Voici donc ma question : est-ce qu’il est possible de trop baiser ?
– Bien Baisé, Manhattan.

Cher Bien Baisé, Manhattan.
Félicitations pour la fin de votre période d’abstinence. Je suppose que la réponse à votre question dépend de vos talents au lit. Si l’on part du principe que vous avez fait bonne impression – ce dont je ne doute pas un instant -, je pense que ça ne vous posera aucun problème. Je vous trouve d’ailleurs bien présomptueux de penser que votre conquête vous en voudra d’un éventuelle surabondance de sexe. Ne sous-estimez pas la libido vorace d’une femme.

Les personnages

Voilà notre protagoniste féminine, Soraya, une petite bombe d’énergie. Pétillante, extravertie et drôle, elle nous charme rapidement. Elle ose et grâce à sa détermination, elle croque la vie à plein dents, sans se préoccuper des regards des autres. Mais sous cette image de femme forte et confiante se cache une insécurité relationnelle crée par un passé douloureux. Tout au long du livre, Soraya devra affronter ses blessures pour pouvoir aller vers l’avant. 

Je tente de résister pendant un instant. Mais j’ai tout du glaçon qui essaie d’échapper à la chaleur du soleil. C’est impossible. Alors je fonds dans la lumière aveuglante. S’il n’avait pas posé l’autre main sur ma taille, je me serais certainement effondrée sur le trottoir. Mon esprit le combat, mais mon corps se rend. Espèce de traître.

Par contre le protagoniste masculin Graham est le typique beau gosse, sûr de lui qui a réussi dans le monde des affaires. Il est arrogant, insensible et impitoyable avec son entourage. Suite à une trahison, il se crée une carapace froide pour se protéger, mais une fois les barrières tombées Graham est gentil, tendre. Au début, on peut avoir un peu de mal à s’attacher à lui car il joue le rôle du typique macho qui se croit plus fort que les autres. Mais ça s’arrange au fil des pages. 

Les personnages principaux sont travaillés, complexes avec un passé qui définissent leur caractère, autant les personnages secondaires sont simples et peu profonds. On rencontre des personnages sympathiques comme la grand-mère de Graham, Delia et Tag les meilleurs amis de Soraya qui apportent un support indispensable aux protagonistes, mais leur participation à l’intrigue et personnalité ne va pas plus loin. 

La romance

Le point fort de Avec toi, malgré moi est bien la romance. Sympathique, attirante et pétillante, leur romance et leur jeu de séduction est captivant. Malgré leur attirance et tension sexuelle, ils prennent leur temps pour faire connaissance et développer les sentiments mais c’est partiellement réussi car le lien entre Soraya et Graham est fort et tout de suite ça devient très sérieux. Ce fait contradictoire ça peut perturber un peu car Graham tombe amoureux trop rapidement et ça se voit pas entre les lignes.

Ton prénom n’est pas tatoué sur mon cœur mais il sera toujours gravé sur mon âme. J’ai passé plus de vingt ans à penser que j’étais incapable d’être aimée. Merci de m’avoir prouvé que j’avais tort. Tu as changé ma vie.

Le mot de la fin : Avec toi, Malgré moi. 

Avec toi, malgré moi de Vi Keeland et Penelope Ward est un roman pétillant, sympathique et agréable. J’ai passé un très bon moment à le lire, mais malheureusement des petits points négatifs m’ont empêché de frôler le coup de cœur. 

Cette romance new adult est un roman prévisible, sans suspense et dans certains moments il y a un manque de crédibilité due à des scènes trop forcées et irréalistes. Malgré tout, j’ai beaucoup apprécié le personnage de Soraya, forte et courageuse, sans aucun filtre. Elle nous assure de passer un moment amusant grâce à sa langue bien pendue. Pour ma part, c’est-elle le point fort du livre malgré sa tendance prise de tête qui peut devenir un peu lourde par moments.  

La plume des écrivaines est captivante et entraînante, je l’ai aimée, mais l’émotion est faible dû à un manque de dynamisme dans les sentiments des personnages. Malheureusement ça ne prend pas au tripes, même les moments à deux où ça devrait être plus facile. Un bon exemple c’est le personnage de Graham, qui n’est pas mal en soit, mais Penelope Ward et Vi Keeland n’arrivent pas à nous transmettre un profil clair et sincère. Il m’a manqué quelque chose, qui le rendrait plus réel et crédible. 

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4e de couverture | Avec toi, Malgré moi (Vi Keeland & Penelope Ward)

La journée de Soraya n’a pas très bien commencé ce matin-là. Et cela semble être aussi le cas de la personne sur laquelle hurle l’homme superbe en costume qui s’est assis non loin d’elle dans le métro. Elle n’est pas mécontente quand elle constate quelques minutes plus tard, qu’il est parti en laissant tomber son téléphone. Le Karma sans doute,…

Cela va lui donner l’occasion de le revoir puisqu’elle veut lui rendre bien sûr. Après avoir consulté ses données personnelles, cela va sans dire. Soraya va donc faire la connaissance de Graham Morgan, et constater qu’ils ne peuvent pas être plus différents l’un de l’autre. Elle est fantasque, teint ses pointes de cheveux à la couleur de son humeur; il est tendu, indifférent aux autres, coincé dans son costume taillé sur mesure.

Mais plus elle le connaît, plus elle découvre que la réalité est plus complexe qu’elle ne le pensait et que cela le rend irrésistible.

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