(Im)parfait – Emma Green

Analyse | (Im)parfait (Emma Green)

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Avis | (Im)parfait (Emma Green)

(Im)parfait de Emma Green est une belle romance new adult remplie de passion, amour familial et humour. Les personnages haut en couleur nous font vivre un bon moment mais, les éléments perturbateurs sont résolus trop rapidement donnant une intrigue trop prévisible et un peu fade.

En quelques lignes 

Du jour au lendemain Juliette, une jeune chanteuse parisienne se retrouve expulsée de son appartement, suite aux impayés de sa mère qui est partie vivre une aventure amoureuse au bout du monde. 

Malgré son abandon, sa mère à contracté un viager à son nom. Avec ses affaires sous les bras Juliette arrive à l’adresse indiquée, où elle découvre un charmant hôtel particulier dans le cœur de Montmartre.

La propriétaire, Suzanne, charmé par la voix de la jeune femme lui propose de devenir sa dame de compagnie. Tout de suite les deux femmes s’entendent à merveille jusqu’à l’arrivée de Laszlo, le mystérieux petit-fils de Suzette. Sombre, ténébreux et sexy, il perturbera la sérénité de la cohabitation. 

Le point fort du livre

Les personnages de (Im)parfait sont le point fort du livre avec un trio de protagonistes improbable. Comme c’est coutume avec Emma Green, on découvre des protagonistes forts, avec des vécus difficiles, plus ou moins tourmentés, mais toujours avec du répondant et un humour drôle et touchant. 

Juliette est jeune, belle, pétillante et optimiste. Fille d’une mère célibataire absente, elle a appris très vite à devoir se débrouiller toute seule. Mais cette absence de liens familiaux lui pèse et rapidement s’attache à Suzette qui lui offre toute son amitié renforcée par leur passion pour la musique. 

Certaines personnes héritent de leur mère des yeux de biche, des doigts fins ou des hanches généreuses, d’autres le sens de l’humour ou du devoir. Moi ? Principalement des emmerdes. Une crinière blonde indomptable, un penchant pour les mauvais garçons et des visites d’huissier à huit heures du matin.

Laszlo est un jeune homme secret et ténébreux. Ses remords et ses blessures du passé le poussent à se refermer sur lui-même. Mais sous ses airs de bad boy se cache un cœur tendre qui voue un amour inconditionnel et attendrissant à sa grand-mère. La ténacité de Juliette va tout changer, elle est obstinée à découvrir qu’il est. 

Dans ses yeux légèrement plissés, complètement farouches. Ils sont marron liquide, bordés de cils si noirs et si épais qu’ils vous engloutissent tout entière. Et je ne parle même pas de l’étincelle indescriptible qui brûle au fond de ce regard de feu…
– Vous avez de très beaux yeux, d’accord, mais il serait peut-être temps de vous servir de votre bouche ?
– Et comment tu veux que je m’en serve ? lâche-t-il sans sourire.
Je réalise un peu tard l’ambiguïté de ma dernière phrase puis celle de sa réponse… et rougis.. 

Le  personnage le plus emblématique de ce livre est Suzanne. Une mamie excentrique, pétillante qui a envie de vivre.  Elle est sympathique, drôle, intelligente et montre une grande force de caractère. Son énergie positive est contagieuse et donne à l’intrigue tout son éclat, sans elle, l’histoire serait une quelconque histoire d’amour.  

 Voilà de quel genre d’homme on a besoin dans sa vie, ma jolie. Peu importent ses défauts, ses imperfections. Peu importe qu’il parle peu, qu’il travaille trop, qu’il ne débarrasse pas le couvert ou qu’il oublie les anniversaires. Rien d’autre ne compte que la profondeur du regard, l’assurance de la voix et la pureté du cœur. Et des mains assez fortes pour toujours vous serrer, vous retenir. 

Une belle romance mais, …

Tout la trame et l’intrigue tourne autour de la relation conflictuelle et l’attirance entre Juliette et Laszlo. Les écrivaines, essayent de rajouter des éléments perturbateurs mais malheureusement ils sont balayés trop rapidement. Le manque de profondeur dans l’intrigue et de suspense rend l’histoire trop simple. Heureusement les personnages sont là pour sublimer le récit, particulièrement le rôle de Suzette avec son courage et sa langue bien pendue. 

La belle plume de Emma Green vient sublimer les personnages, en dépit du manque de suspense. Leur écriture fluide, agréable fait qu’on dévore le roman facilement. 

Le mot de la fin : (Im)parfait

J’ai bien aimé (Im)parfait. C’est une belle romance, drôle et sympathique. Transmet un message positif qui participe à la sensation de bien être. Mais, pour être franche, il m’a manqué un peu d’aventure et de suspense. Les conflits sont résolus trop rapidement, l’intrigue est trop simple. 

Je vous le recommande car à part l’histoire d’amour entre les personnages, le personnage de Suzanne vaut le détour. Elle est pétillante, drôle, et malgré son passé douloureux elle continue à croquer la vie a plein dents. Sans aucun doute elle reste mon personnage préféré de ce roman. Suzette, je voudrais être comme toi quand je serai grande ! 😉

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4e de couverture | (Im)parfait (Emma Green)

Art Pearson a deux amours dans la vie : son île du Pacifique et l’hôtel paradisiaque qu’il a bâti en partant de rien. L’engagement, la famille, ça n’a jamais fait partie de ses plans.

Pourtant, son passé le rattrape sept ans après une nuit torride et sans lendemain : une jeune Française vient de débarquer à Hawaï, avec ses jumeaux et son sale caractère, prête à piétiner tous les châteaux de sable sur son passage.

Entre le bad guy sans attache et la mère célibataire, le paradis sur terre pourrait bien tourner à l’enfer.

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